L’absence
C’est d’un monde perdu sans lune et sans soleil Insondable dédale aux confins du sommeil Que les rêves maudits aux noires prophéties Viennent vicieusement infliger l’asphyxie Réveillés, les spectres labourent sans répit Les sillons encore frais de nos âmes meurtries Et leur danse macabre exhume de l’oubli Les innombrables morts qui ont pourri nos vies…