Sais-tu

Je t’ai longtemps cherché comme cherche l’enfant Le plus beau des trésors qui anime ses rêves Sais-tu que j’ai creusé de mes mains jusqu’au sang Des rivages entiers sans atteindre la grève Sais-tu qu’hier encor je regardais la mer Meurtrir de ses roulis les flancs de la falaise J’attendais l’éboulis pour que mon âme amère…