Les Marketers ont beau vouloir chasser le naturel à coup de nouvelles approches marketing mais il revient toujours au galop ! Il m’arrive de dire à mes clients que la meilleure démarche est celle du bon sens. Et que le premier outil Marketing, l’un des plus efficaces et l’un des moins onéreux, demeure le bouche-à-oreille…
Nous sommes tous aujourd’hui des consommateurs avertis. Nous pesons tous nos achats en nous informant sur des forums, des sites spécialisés dans les tests de produits. Nous prenons tous des avis auprès de nos amis, de nos collègues, des membres de notre famille avant de prendre une décision. Quelle place la publicité occupe-t-elle encore dans nos prises de décision ? Exerce-t-elle encore une influence véritable sur les consommateurs ?
Le retour des marques à la bonne vieille méthode du bouche-à-oreille incite à penser que les consciences ne sont plus autant sous influence. Pour toucher les consommateurs, elles essaient de nouer le dialogue, d’ouvrir la discussion en favorisant les échanges sur leurs produits, en jouant la carte de la sincérité ou du zéro mensonge. Ce qui doit faire plaisir à Seth Godin qui a longuement insisté sur l’importance pour les marques d’être remarquables !
Les études l’ont confirmé par le passé et le confirment encore, les marques les plus recommandées sont celles qui vendent le mieux. Pour développer ses ventes, une marque doit ainsi créer des liens émotionnels très forts avec ses cibles. Elle doit leur communiquer la passion, les rendre enthousiastes pour qu’elles assurent naturellement sa promotion auprès de leur proches.
On pourrait penser qu’Internet soit un outil performant. Hélas, 80 % des bouche-à-oreille se produisent en face-à-face. Les marques ont recours à des médias sociaux pour se rapprocher de leurs clients afin de faciliter les échanges, faire du buzz et faire parler d’elles au final. Avec bien sûr un investissement minime par rapport aux coûts publicitaires habituels.
Mais comme toute technique Marketing, le bouche-à-oreille a ses limites. Les marques doivent ainsi tenir compte du fait que les consommateurs sont très critiques. La promotion que ces derniers assurent peut vite tourner au dérapage si les actes ne sont pas conformes à l’image projetée. La réputation des marques prend une sacrée claque avec un bad buzz dont elles souffrent longtemps après…
Pour aller plus loin sur le bad buzz : http://www.blogduwebmarketeur.fr/les-marques-face-aux-bad-buz