Ô vous qui semblez sourds et qui pourtant priez
Qui peut dire ce qu’il est au-delà du miroir
Votre aura de façade assoiffe l’encrier
Et chaque mot prédit le piètre ou l’illusoire
Lorsque l’eau coulera sur l’aurore froissée
Que la rouille aura pris et rongera la vie
Oserez-vous encor prendre pour panacée
Cet ego de fortune où le sombre sévit
La colère est un leurre, elle embrase le cur
Puis répand ses aigreurs sur vos viles hantises
De vos yeux révulsés où suppure la peur
L’impétueux enfer attise la bêtise
Ô vous qui semblez sourds et qui pourtant priez