Je crois en l’avenir que le passé inspire
Point en ces prophètes, augures mythomanes
Apôtres de messies qui de nos joies profanes
En firent ces péchés qui renferment le pire
Que vaut le repentir d’un chapelet de mots
Que l’homme vaniteux médisant et obscène
Égrène à chaque fois que le doute gangrène
Son présent fallacieux sur les fonts baptismaux
La vérité promet à chaque confession
Un paradis précaire au miséreux contrit
Qui peut aimer la vie avec un cur flétri
Il est bien ici-bas de faire compassion
Je veux bien croire encor qu’il est des aubes claires
Où nos sens comprennent que tout est quintessence
L’esprit peut s’apaiser dans le plus pur silence
Et découvrir le ciel que le soleil éclaire