L’Homme dort encore dans ses draps insouciant
Son sommeil est si lourd qu’il est presque arrogant
Il achève son rêve en de lents ronflements
Que la houle laboure en de sourds grondements
Il sait faire, il est vrai, défaire tout autant
Il s’invente une vie et se rit des décans
Il prédit les saisons et se dit clairvoyant
Seul hier, seul demain, il ronge son Présent
ll est l’ombre qui fuit cet amour claudicant
Qui dévaste son cœur de misérable amant
Dont les joies en guenilles au soir de l’ouragan
Désirent éperdument le fougueux océan
Alors désemparé il s’éprend du néant
S’abandonne à l’abîme et au soleil couchant
Du lugubre granit il plonge brusquement
Il plane un court instant puis arrête le temps
Restons Zen. Merci pour tes merveilles. Laurent
Merci de ta lecture et de ta visite Laurent !
Zen est le mot ;-D