C’est d’un monde perdu sans lune et sans soleil
Insondable dédale aux confins du sommeil
Que les rêves maudits aux noires prophéties
Viennent vicieusement infliger l’asphyxie
Réveillés, les spectres labourent sans répit
Les sillons encore frais de nos âmes meurtries
Et leur danse macabre exhume de l’oubli
Les innombrables morts qui ont pourri nos vies
Des ténébreux voyages aux délirants naufrages
Les heures mortifères attisent la douleur
Lancinante douleur où folâtre la rage
De n’être que la fleur sacrifiée à l’orage
Et lorsque point le jour sur nos froides torpeurs
Nous tentons d’étouffer l’absence qui nous hante
Celui ci fait presque mal … le frisson …
Certaines absences font toujours mal, c’est vrai.