La France organise et accueille la Coupe du monde de rugby du 7 septembre au 20 octobre 2007. C’est une véritable manne pour l’économie française, les chiffres sont éloquents.
Les quelque 300 000 spectateurs étrangers attendus devraient ainsi générer pour les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration 10 % de recettes en plus. Les recettes directes pour l’économie française sont évaluées entre 2,2 et 4 milliards d’euros. Et contrairement à certains grands événements, aucune infrastructure supplémentaire aux stades dont nous disposons n’a été construite. Ce qui évitera aux contribuables de devoir rembourser les frais démentiels (1,5 milliards d’euros) comme les Québécois le font encore après les JO de Montréal de 1976. À ces petits miliards viendraient s’ajouter 4 autres tout petits milliards d’euros de retombées indirectes d’ici 2011 avec le retour des visiteurs charmés par la France et le grand boom de l’économie du rugby.
Il faut espérer que nos rugbymen remportent la Coupe du monde, histoire d’aller au-delà des 25,7 milliards d’euros que représentent les pratiques sportives d’amateurs et les 3,3 milliards d’euros du sport business… Et souvenons-nous d’une chose : si le sport est bon pour la santé, il est encore meilleur pour notre économie…
Non seulement la Coupe du monde de rugby est bon pour notre PIB mais il est aussi bon pour le moral des consommateurs : selon l’institut GFK, 720 000 téléviseurs LCD et plasma ont été écoulés vendus à l’occasion de la Coupe du monde de rugby depuis le mois d’août !