Et dans ma nudité je contemplai mon âme
Que viennent les jours noirs, que viennent les nuits blanches
Les silences engendrent tant de nouveaux voyages
Qui font naître des mondes où j’esquisse les trames
De la vie intérieure où la Beauté sans âge
Illumine le cœur quels que soit le présage
Et ravive l’esprit d’une joie infinie
Publications similaires
Il est tant de silences que je n’ai pas vécus…
Je ne suis pas venu chercher dans les décombres Les amours révolues prostrées dans la pénombre Les vérités fragiles que de frêles secondes Impriment sur nos vies austères et infécondes Faut-il glorifier l’éphémère insipide Dont la beauté factice camoufle le grand vide D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini…
L’empreinte du vent sur les terres brûlées…
La lourdeur des jours ronge comme une tumeur Les morsures des songes infligent la douleur La complainte s’élève des falaises de craies Et le chant des adieux laissent s’ouvrir les plaies L’angoisse glace l’air malgré le clair de lune Du nord vient la rumeur qui court sur les dunes La nuit ne laissera, avaient prédit…
Tableau
La feuille se déchire en mille confettis Se pose en petits tas sur une table sale Les mots ombrés et noirs n’ont pas su donner vie A la femme qui danse sur un bris de cristal La pièce est éclairée d’une faible lumière Qui laisse sur les murs le vert des moisissures Le soir est…
Angoisse
Quand l’ombre mortifère incise tes sanglots Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel Ô sombre précipice, ô rêves suspendus Qu’y a-t-il en chemin que ces terres d’ennui Ces rives sans sommeil où ton être éperdu…
Poussée d’érotisme
Je veux pour karma perle du kama çutra Les courbes de ton corps inspirées des Veda Lignes vertigineuses d’où naissent les fantasmes Aussi rouges que tes lèvres humectées de spasmes Mes mains se sont posées sur tes formes haletantes Et se sont mêlées à tes longs cheveux noirs Ma bouche sur ta nuque embrasant ta…
Révolution
Le ciel fuyait au loin tous les mauvais présages Orphelin des saisons, rescapé des orages Plus bas sur les maisons un amas de nuages Passait sur le sommeil des ruines d’un village Les rêves ensanglantés des hommes des tranchées Navrées comme les corps inertes des soldats Flottaient sur un drapeau très rouge et déchiré Le…