Je n’ai rien oublié pas même un souvenir
Les heures sont si lasses mais insensiblement
Tournent les aiguilles d’une montre en argent
Que le Temps semble long, j’ai sûrement dû vieillir
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Tout est en ce qui fut…
Est-ce ta faim sans fin qui épuise le Temps Ou ta peur d’emprunter les chemins inconnus Qui grandit de l’errance et de ses contretemps S’il maudit l’espérance ou sombre dans l’abus Le monde est ce miroir qui bride tes visions Apprends que chaque rêve est source d’infini Quand tes quatre saisons épousent l’illusion Les bruits…
Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort
Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort Dis-moi si tu ressens dans l’abandon du corps Les vibrations sublimes qui portent l’univers Même si la vie te brise et jette en pâture Tes lambeaux de bonheur que les jours défigurent Il y a en toutes choses du pur et de l’impur Ne faut-il pas parfois…
Dialogue
– Perdu dans tes souvenirs ? – Je n’ai pas de passé. – Tu rêves à l’avenir ? – Il n’est pas encore né ! – A quoi penses-tu alors ? – Au vent dans tes cheveux…
Quelques mots
Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire Pour enfanter les joies de tes mots-élixir Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir Sait encenser les sens en révélant l’essence De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
Portrait
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Elle a des cheveux gris très sales et pas coiffés Sa robe est déchirée : bout de tissus graisseux Ornés de feuilles mortes cachant ce corps hideux Flasque et serti de crasse, brûlé et rebrûlé Elle est sans expression, elle a les traits tirés
L’empreinte du vent sur les terres brûlées…
La lourdeur des jours ronge comme une tumeur Les morsures des songes infligent la douleur La complainte s’élève des falaises de craies Et le chant des adieux laissent s’ouvrir les plaies L’angoisse glace l’air malgré le clair de lune Du nord vient la rumeur qui court sur les dunes La nuit ne laissera, avaient prédit…