Je voudrais vous donner un rêve inachevé
Choyez-le, bercez-le, qu’il soit fluorescent
Quand je viendrai plus tard heurter mes insomnies
Sur les appels fuyants d’une mer indomptée
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Poussée d’érotisme
Je veux pour karma perle du kama çutra Les courbes de ton corps inspirées des Veda Lignes vertigineuses d’où naissent les fantasmes Aussi rouges que tes lèvres humectées de spasmes Mes mains se sont posées sur tes formes haletantes Et se sont mêlées à tes longs cheveux noirs Ma bouche sur ta nuque embrasant ta…
J’ai cueilli quelques lettres
J’ai cueilli quelques lettres Au bord de tes lèvres Et fleuri tout mon être De bleuets et d’iris J’en ai même fait des mots Murmures, souffles, esquisses Tant de rêves mis à flot J’ai cueilli quelques lettres Aux portes du matin J’ai aimé hier, aujourd’hui, demain
Confidences inachevées
Elle se sentait née pour souffrir le martyre Ne voyait en la vie qu’éternelles douleurs Quand penchée sur son lit où couchait son désir De n’être qu’une étoile éteinte par malheur Elle, je l’ai connue douce et mélancolique Rivée à l’épave des blessures antiques Sanglotant sur sort, elle en masquait les trames Oubliant la beauté…
Entends-tu, cœur étrange…
Tous ces maux que l’on donne Au monde qui titube Sont des airs que chantonnent Les lugubres succubes Disent-ils l’insolence De nos craintes puériles Clament-ils l’impatience De nos désirs fébriles Je cherche une lumière Quelque rêve synchrone Sur les rives d’hier Où frémissent les aulnes Où puiser ce silence Qui contient l’infini Et l’auguste innocence…
Parfum de canne
La canne avait fleuri dans les champs symétriques Où l’Histoire s’érige en pyramides noires Des nappes de fleurs blanches avaient comme une tunique Couvert des corps ébène imberbes et faméliques L’odeur de la mélasse sortaient des cheminées En lignes verticales abondamment sucrées Des femmes en sari sales leur faucille à la main Formaient des petits…
Quelques mots
Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire Pour enfanter les joies de tes mots-élixir Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir Sait encenser les sens en révélant l’essence De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
Un commentaire
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Tu es déjà toi-même un rêve très incarné
Que ferions-nous de l’ombre d’une ombre, même offerte
Essaie donc vite de trouver ton identité
Dans l’obscur labyrinthe dont Psyché s’est couverte
L’inachevé débouche sur l’ouvert, le feu
Pourquoi faut-il le terminer, beau ténébreux
Si tu es victime d’insomnies hallucinées
C’est le vilain mental qu’il convient de calmer
La mer de l’être est toujours reposante et douce
Les tempêtes du désordre ne sont que bulles
Ton désarroi n’est que de la pensée qui glousse
Ricanements mesquins qui sont tels des virgules
La clés des songes n’ouvre pas la porte d’éther
Qui fait tomber les murailles grises de poussière
Un bain de péché ne reproduit que l’erreur
De voir la caresse du temps comme un acteur