L’aube s’est rassasiée des longues sensations
Qui gisent sur un lit entre deux oreillers
Sur des mamelles nues qui accueillent un rayon
De soleil matinal comme un vieil habitué
J’ai enlevé le voile qui cachait la jouissance
Mais tu l’as reposé sur ton cur, sur tes sens
Pour que je sois un jour comme tous ces pantins
Qui croient qu’aimer veut dire une danse, un refrain
Un temple et un foyer où s’unissent à jamais
Deux êtres dont l’envie n’est que de s’embrasser